Dès bébé

« Avec Ebullarium, nous souhaitons développer la curiosité, la créativité et l’ingéniosité des enfants (et de leurs parents) », explique Méline Dutriévoz-Boyer, fondatrice d’Ebullarium avec Mylène Rivier.

Paradoxalement, le fondement de leur idée se base sur la simplicité. « Nos ateliers s’appuient sur des matériaux simples, recyclés, qui laissent la place à l’imagination des enfants. A eux de se créer des mondes à jouer. Nous favorisons tout spécialement les jeux collectifs », explique Méline. Concrètement, cela donne des ateliers à thème qui s’installent dans les structures qui le demandent comme les crèches, les écoles, les centres de loisirs, les MJC ou aussi les fêtes, les kermesses, etc.  Les deux comparses, qui ont longtemps travaillé ensemble dans des crèches, ont concocté par exemple un atelier « Cabinet de curiosités » pour manipuler des matières insolites, un atelier « Exploration de la lumière » autour des ombres, de la fluorescence ou de la transparence et encore l’atelier « A la façon de Kusama » qui s’inspire de l’incroyable artiste japonaise. Cet atelier absolument hors norme permet aux enfants de couvrir de gommettes un univers initialement entièrement blanc.

Deux autres installations phares sont au catalogue. La « Ville infinie », d’après un concept de l’italien Mao Fusina. Cet atelier de jeu architectural entre bois et lumière, assume son grand format. Concrètement, adultes et enfants se retrouvent au cœur d’une salle placée dans la pénombre avec une ligne de lumière au sol. Tout autour, des paniers encadrent l’espace de construction. Dans les paniers, des pièces de bois à utiliser selon votre inspiration et votre créativité pour construire ville, pont, route, tunnel, etc. « C’est avant tout une œuvre collective, explique Méline Dutriévoz-Boyer, une des deux fondatrices d’Ebullarium. « Chacun est invité à construire sa maison, son chalet, sa cabane, puis à la relier aux autres ».

Les « Cabanes infinies » invitent les enfants à construire un village à partir d’éléments extrêmement simples, ici des tuyaux PVC, des gaines électriques et des tissus. Chacun peut construire seul mais le plus souvent en groupe, des cabanes. Le groupe dessine ensuite les voies de circulation et de communication entre les constructions. « Notre idée est de favoriser une expérience participative avec la coopération de tous les participant ».  Ebullarium utilise uniquement des matériaux « rebuts », des chutes de chantier ou des surplus, qui deviennent ainsi matières premières pour le jeu à finalité créative.

https://www.ebullarium.fr/

Article écrit en novembre 2021

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